Unesco : recommandation de la Conférence Générale de 1985

Publié le vendredi 4 janvier 2002 par admin_sat

La Conférence Générale,

 Considérant qu’à sa session de 1954, tenue à Montevideo, elle avait, par sa résolution IV.1.4.422-4224, pris note des résultats obtenus au moyen de cette langue internationale qu’est l’espéranto sur le plan des échanges intellectuels internationaux et de la compréhension mutuelle entre les peuples du monde, et reconnu qu’ils allaient dans le sens des objectifs et idéaux de l’Unesco,

 Rappelant que l’espéranto a depuis lors beaucoup progressé en tant qu’instrument de la compréhension mutuelle entre les peuples et cultures de pays différents, en pénétrant dans la plupart des régions du monde et la plupart des activités humaines,

 Reconnaissant les grandes possibilités qu’offre l’espéranto pour la compréhension internationale et la communication entre peuples de différentes nationalités,
Notant la très importante contribution du mouvement espérantiste, et en particulier de l’Association universelle d’espéranto à la diffusion d’informations sur les activités de l’Unesco, ainsi que sa participation à ces activités,

 Tenant compte du fait qu’en 1987 sera célébré le centenaire de la création de l’espéranto,

1- Présente ses félicitations au mouvement espérantiste à l’occasion de son centième anniversaire ;

2 - Prie le Directeur général de continuer à suivre avec attention le développement de l’espéranto comme moyen d’améliorer la compréhension entre nations et cultures différentes ;

3 - Invite les Etats membres à marquer le centenaire de l’espéranto par des dispositions appropriées, déclarations, émissions spéciales de timbres-poste et autres, et à promouvoir l’introduction d’un programme d’études sur le problème des langues et sur l’espéranto dans leurs écoles et leurs établissements d’enseignement supérieur ;

4 - Recommande aux organisations internationales non gouvernementales de s’associer à la célébration du centenaire de l’espéranto et d’étudier la possibilité d’utiliser l’espéranto comme moyen de diffuser parmi leurs membres toutes sortes d’informations, y compris sur les activités de l’Unesco.